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Rachat d'emprunts
Le rachat d'emprunts (ou Buy-back) est effectué par le Trésor via la plate-forme électronique MTS Belgium, et concerne essentiellement des obligations linéaires arrivées à moins de 12 mois de leur échéance finale. Ces opérations se font à un prix déterminé sur un segment à part de la plate-forme (“Belgian Buy-backs” - BBB) où seuls ont accès le Trésor, les primary dealers et les recognized dealers. Le Trésor y affiche des prix à l’achat. Il peut accepter les prix à la vente affichés sur ce segment par les primary dealers et les recognized dealers. Ceux-ci peuvent également prendre contact téléphoniquement avec le Trésor pour prendre part à ce programme de rachat.
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Rating
Il s’agit d’une notation, d’une appréciation de la qualité d’une contrepartie évaluée par les agences de rating.
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Repo
Un "repo", également appelé "cession-rétrocession", est un contrat par lequel une partie vend au comptant un montant nominal de titres à une contrepartie (du point de vue de cette contrepartie, il s’agit d’un "reverse repo") et s’engage en même temps à racheter à terme le même montant nominal de titres avec les mêmes caractéristiques à un prix convenu d’avance. La différence entre le prix au comptant et le prix du rachat à terme est déterminée par le taux du "repo". Les "repos" ont l’avantage d’un meilleur financement pour le prêteur des titres étant donné que sa contrepartie court un risque de crédit moins élevé en recevant les titres : dans le cas où le prêteur des titres fait faillite, la contrepartie dispose toujours des titres en garantie. Dans le cadre de sa gestion journalière de caisse, le Trésor a recours à des "repos" et des "reverse repos" respectivement en cas de déficits ou de surplus de caisse.
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Repo Facility
Mesure créée par le Trésor pour les primary et recognized dealers et visant à livrer les titres manquants lors d’une transaction, via une opération de cession rétrocession, en respectant certaines conditions.
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Risque de change
Il s’agit de la part en pourcentage de la dette libellée en monnaies étrangères par rapport au total de la dette du Trésor belge.
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Risque de crédit
Il s’agit du risque qu’une des contreparties à des produits dérivés ou des repos ne remplisse pas ses obligations pour cause d’insolvabilité ou de faillite. Le Trésor réduit ce risque en choisissant des contreparties dotées d’un bon "rating" et en ayant recours à des "collaterals" dès que la valeur des produits dérivés dépasse un niveau déterminé (le seuil ou "threshold").
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Risque de refinancement
Dans son acception extrême, il s’agit de l’impossibilité de refinancer des emprunts qui arrivent à échéance sur le marché (credit crunch). De manière plus réaliste, c’est le risque de devoir payer plus cher les emprunts en raison de besoins de financement importants. Le risque de refinancement est ainsi déterminé par le montant annuel à refinancer de la dette publique arrivant à échéance finale. Au plus l’échéancier de la dette est étalé, au plus le risque de refinancement diminue et vice-versa.
A cet effet, l’on a déterminé des limites de refinancement qui correspondent à un montant de financement annuel qui peut être atteint sans devoir faire de concessions importantes sur le rendement ou le prix. Le montant de la dette en euro qui doit être refinancé dans les 12 mois ne peut ainsi pas dépasser un certain pourcentage de l’encours. En outre, la dette en euro à refinancer dans les 5 ans est également limitée par rapport à l’encours. Ces pourcentages sont calculés sur la base d’une moyenne mobile à 6 mois.
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Risque de refixation de taux
Il s’agit du risque que l’on encourt de devoir se refinancer à des niveaux plus élevés dans le futur à la suite de l’augmentation de l’indice général des prix. Dans un premier temps, l’étalement de l’échéancier de la dette donne une indication de l’impact des taux sur les budgets futurs. Un étalement uniforme de l’échéancier permet de refixer de manière régulière les coupons du portefeuille. Dans un deuxième temps, des limites ont été établies pour le risque de refixation de taux à 12 mois (un pourcentage maximum de la dette dont le coupon peut être refixé dans les douze mois) et pour le risque à 60 mois (un pourcentage maximum de la dette dont le coupon peut être refixé dans les soixante mois). En outre, le montant à refixer dans la période intermédiaire, c’est-à-dire entre la deuxième et la cinquième année, ne peut pas augmenter de plus de 20% sur une base annuelle. Les swaps de taux d’intérêts sont des produits financiers permettant de maitriser ce type de risque.